J’ai toujours été fascinée par la peinture mais mon métier m’absorbait complètement. J’ai donc commencé à peindre assez tard mais je m’étais promis que, à la retraite, je m’y consacrerais entièrement. C’est ce que j’ai fait. Année après année, je me suis inscrite à des ateliers, j’ai participé à des stages et j’ai avancé.
L’huile est maintenant mon médium. J’aime son onctuosité, le rendu inégalable des couleurs et la possibilité d’intervenir à nouveau jusqu’au résultat souhaité.
Et pourquoi le portrait, le paysage ou la nature morte ? Le portrait, parce que c’est un défi passionnant de fixer un moment de la gamme d’expressions d’un visage. Le paysage, parce que mon objectif est de créer une atmosphère, une harmonie. Et la nature morte, parce que le peintre est comme l’alchimiste qui transmutait le plomb en or : les objets banals et « invisibles » du quotidien sont donnés à voir dans les formes, les couleurs, les textures…
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